Cavalière et passionnée de chevaux depuis mon enfance, je vis avec eux et côtoie de nombreux cavaliers. Je connais donc leurs grandes difficultés à trouver la rectitude. Un cavalier anatomiquement droit contribue à faciliter la pratique équestre et soulage le dos du cheval.
Seule une attitude juste et équilibrée permet le confort mental et physique du cheval. Un cavalier mal placé, déséquilibré ou figé empêche son cheval de se relaxer, de s’épanouir et de se muscler harmonieusement. Toute figure, tout apprentissage devient alors difficile, sinon impossible. La meilleure attitude étant alors celle qui permet au cheval, dans un exercice donné, d’être en équilibre et dans l’impulsion avec le minimum d’intervention du cavalier.
La somatopathie pour le cavalier
« Savoir n’est pas suffisant – Nous devons appliquer… » – Léonard de Vinci
Le buste doit être proche de la verticale, grandi et décontracté et la tête droite dans le prolongement du buste, la nuque sans raideur. Le regard doit se porter vers les oreilles du cheval, légèrement plus haut. Il faut également garder les épaules basses et relaxées, les bras tombants naturellement près du corps en essayant de garder l’angle bras/avant-bras plutôt ouvert.
Ensuite, le bassin doit être équilibré, le nombril poussé sans excès vers les oreilles du cheval et les reins soutenus, plats, si possible légèrement cambrés.
L’angle cuisse/tronc doit être ouvert, pratiquement plat.
Épaules/ischions/talons sur la même ligne : il est important de se rappeler que ce sont les mollets qui doivent être au contact du cheval, le talon dans l’alignement des épaules et des hanches. Jambes relâchées, tombant naturellement à la verticale, jamais plaquées ni serrées. Les genoux ne doivent pas être serrés mais légèrement ouverts. Les creux poplités en léger contact.
Aussi, les cuisses doivent se trouver dans le prolongement du buste. Les mollets et les chevilles sont relâchées, souples. Les talons ne doivent être ni descendus à l’extrême ni remontés, mais libres. Les pieds doivent se trouver parallèles au corps du cheval, reposant simplement au premier tiers, par leur propre poids, sur les étriers.
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